10 mai 2024

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Nord-Kivu : Désiré BIRIHANZE NZINGA déterminé à améliorer le secteur agricole en RDC, vision du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

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Le ministre national de l’agriculture, pêche et élevage Désiré BIRYANZE promet à manger à la population du Nord-Kivu, une manière d’emboiter les pas la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui a toujours mis au centre de toute préoccupation le peuple congolais.

« Nous avons beau crié, nous avons toujours dit que nous avons 80 hectares des terres arables. Si on nous demandait 1000 hectares arables au ministère de l’agriculture, nous aurons du mal à les retrouver alors que nous pouvons avoir des cartographies agricoles et autres ». S’exprime le ministre.

Il dit être inspiré par la situation des agricultures dans le Haut Katanga particulièrement à Kipushi où il a rencontré des agriculteurs et même des maraichères qui s’indignaient par le fait que les multinationales détruisaient leurs plantes à la recherche des minerais comme qui dirait ils se moquaient du sol privilégiant le sous-sol.

Le ministre pense qu’il faut digitaliser l’agriculture en RDC c’est-à-dire protéger le sol où on pratique l’agriculture. Même si on n’a moins d’hectares, que ça soit des lopins reconnus par l’Etat congolais et qu’on ne peut y pratiquer que de l’agriculture même s’il y a de l’or et autres minerais. Pour lui, on ne peut pas sacrifier l’agriculture pour les minerais.

Il ajoute qu’au niveau international, l’agriculture constitue un grand marché, il faut être dans la concurrence internationale pour consommer juste 30 %, et le reste sera utiliser pour ramener les devises au pays.

« Cette digitalisation pourra montrer au monde qu’à Rutshuru dans le Busanza et à KARAMBI par exemple il y a monsieur Désiré qui a un petit champ qui produit de la varie. Ça pourra nous aider à attirer les grands acheteurs même dans nos petits villages là agricoles ou chez les petits agriculteurs. On peut ne pas pratiquer l’agro-industrie mais avec son petit champ, on vend aux Etats unies à des prix intéressants. Il y a également la politique d’accompagnement. Dans l’accompagnement, il faut reprendre le système des moniteurs et des inspecteurs qui accompagnent ceux qui pratiquent l’agriculture pour que ça ne fasse pas en désordre. Vous savez que nous avons trois saisons l’an. Vous savez que le Nord-Kivu est le grenier non seulement de la RDC, de l’Afrique mais pourquoi pas du monde. Quand je disais le peuple d’abord, ce que nous avons la chance de pouvoir récolter trois fois l’an.  Nous cherchons les moyens, nous finançons les maraichères, nous finançons les petits paysans, nous finançons les micro agro industries pour produire en trois mois, six mois. En six mois, les 7millions des congolais qui sont dans la famine vont trouver à manger trois fois par jour,et c’est possible.

Le ministre a évoqué le Programme PASA / Nord-Kivu dont les résultats atteignent plus de 50% et qui finance les petits agriculteurs et autres, mais déplore le problème sécuritaire qui a favorisé la fraude du cacao.

C’est vrai que nous avons eu le problème sécuritaire qui a favorisé la fraude pratiquée par les congolais eux-mêmes.

Comment pouvons-nous exporter le cacao dans les pays voisins alors que l’international nous oblige de le mettre dans le contenaire scellé à tel enseigne que si vous transitez même dans un pays voisin, ils ne peuvent l’ouvrir. Il ne peut être ouvert qu’au lieu de destination fustige le ministre.

Pour lui, ces congolais qui transitent avec ces genres des cultures dans des pays voisins constituent un manque à gagner à l’Etat congolais et ces pays voisins qui profitent en leur payant des taxes douanières.

Quant aux patrimoines de l’Etat spoliés, ce dernier a promis s’impliquer, les récupérer pour y reprendre l’agriculture afin que la population ait abondamment à manger.

Economiste de formation et fils d’un agriculteur, il va relever ces défis pour que les mangés ne soit plus une grande préoccupation de la population du Nord-Kivu comme en était le cas jadis.

Tout en promettant d’emboiter les pas au Président de la République ainsi qu’au premier ministre qui prônent le changement dans le secteur agricole, le ministre de l’agriculture va s’impliquer dans la lutte pour les droits des agronomes longtemps oubliés par rapport à leurs frères médecins, avocats et autres.

Par rapport à la santé de l’UDPS son parti politique, Désiré BIRYANZE dit être fière de cette grande formation politique qui est mondiale. Pour lui, ce parti politique créait par feu Etienne TSHISEKEDI, aujourd’hui à la tête son fils Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO n’échouera jamais. Il appelle tout le monde qui veut d’y adhérer car ce n’est pas un parti état.

BIGATI