Jules Alingete , le gendarme de Fatshi contre la corruption et le détournement  

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Le Président Félix Tshisekedi félicite le travail que font actuellement l’Inspection Générale des Finances (IGF) et l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) pour la traque des détourneurs des biens publics.

Le Chef de l’État avait déclaré devant la presse : « Il y a quelque chose que je n’avais jamais soupçonné avant d’arriver au pouvoir. C’est l’ampleur de la corruption dans ce pays, c’est pire même que d’avoir volé et tué quelqu’un, c’est criminel mais, c’est devenu un système, quand vous découvrez ça, ça vous rend malade. Vous ne pouvez pas imaginer que des êtres humains peuvent être méchants à ce point, aussi prédateurs ».

Félix Tshisekedi affirme que toutes les réformes de la justice qu’il a faites depuis son entrée au pouvoir ne l’ont pas aidé à concrétiser sa vision d’un État de droit. « J’ai fait des réformes, j’ai mis de nouvelles personnes. Je pensais qu’elles allaient m’aider à impulser une nouvelle dynamique au sein de la justice pour la rendre un moteur et des piliers d’un État de droit pour qu’ils mettent fin concrètement à cette corruption. Mais la corruption continue d’exister dans la justice et les failles continuent et malheureusement. On n’a pas encore des résultats escomptés » s’inquiète-t-il.

Le Président Félix Tshisekedi pense qu’il est bien beau d’arrêter les corrupteurs et les voleurs, mais cette action n’aura ses effets concrets que lorsque les bien détournés seront repris au bénéfice du trésor public. « Même quand on arrête les gens, c’est bon, il y a eu quelques sensations des gens arrêtés et condamnés, mais où est le produit de la corruption ou du vol ? Pourquoi est-ce qu’on ne reprend pas cela, pourquoi est-ce qu’on ne le voit pas ? »

« On condamne quelqu’un parce qu’il a volé vingt millions, ok, mais où sont les vingt millions ? Même s’ils ont été transformés en biens matériels, mais il faut saisir ces biens matériels parce que c’est des biens mal acquis, mais on ne le voit pas. Tant que la justice ne fonctionnera pas comme nous nous y attendons, tout le reste du résultat en pâtira »

Le premier citoyen Congolais a félicité l’IGF et l’APLC qui, en dépit de quelques difficultés rencontrées essaient de le satisfaire. Toutefois, il pense que l’inefficacité des actions de ces deux services serait dû à la passivité de la justice.

« Bravo à l’IGF parce qu’elle commence quelque part à faire un peu le rôle de la justice. Bravo à l’APLC qui a eu quelques problèmes de démarrage , mais maintenant je pense que ça va aller. Parce qu’ils font leur travail et ça ne suffit pas, si la justice ne fait pas le sien, il n’y aura pas d’efficacité et ça, j’ai voulu vraiment taper sur la justice parce qu’ils le savent », a conclu le Président Félix Tshisekedi.