23 novembre 2024

La Ponctualité

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Ituri : Reprise des activités socio-économiques dans la chefferie de Banyali Tchabi, effort du Lieutenant Général LUBOYA N’KASHAMA

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Plus de cinq mille personnes qui avaient fui leurs chefferies sont rentrées dans leurs milieux d’origine. Conséquence, les activités socio-économiques ont repris dans la chefferie de Banyali, Tchabi, à environ 135 kilomètres du sud de la ville de Bunia, en Territoire d’Irumu. Une partie jadis la proie des terroristes ADF, a connu des opérations militaires sans précèdent jusqu’à sa libération.

Les retournés par la bouche de leur représentant n’ont pas manqué d’adresser un message de satisfaction aux autorités militaires, bien qu’il reste des cas isolés d’attaque.

SUMBUSU KAMWANYA, car c’est de lui qu’il s’agit plaide pour que les autres familles hébergées dans les sites puissent les rejoindre.

« Nous demandons au Gouvernement militaire, sans oublié l’administrateur, de donner encore des moyens, pour que l’autre groupe soit de retour dans leurs milieux d’origine. Il s’agit de nos frères qui trainent à KOMANDA. Ceux qui ont retourné vivent calmement. Nous plaidons pour qu’on donne encore des véhicules permettant aux autres de nous rejoindre dans nos milieux où le calme règne actuellement. Pour preuve, à Tchabi, nous avons commencé à planter et même récolter les produits des champs » précise SUMBUSU KAMWANYA représentant des retournés.

La représentante des mamans de Tchabi n’a pas croisé les bras. Elle plaide pour qu’on installe une radio pour la paix dans leurs milieux. Une manière de répondre à la question liée à l’éducation sur la paix, la cohésion sociale et vivre ensemble, qui sont d’importance capitale.

« Actuellement, nous vivons dans la quiétude à Tchabi, depuis que le Gouvernement militaire avait déployé les éléments de la police dans cette zone. Une radio communautaire, entant que communautés vivant à Tchabi serait importante » dit-elle.

Alors qu’une autre communauté vivant dans ce coin de la RDC, prône pour l’organisation d’un dialogue entre les communautés locales, dans le but du pardon et la cohabitation pacifique.

« Nous devons nous mettre devant une même table pour nous entendre. Nous devons nous regarder dans les yeux. Dans le cas contraire, rien ne pourra marcher » ainsi s’exprime cette communauté.

Notons qu’entre autres preuves de la paix, les jeunes du milieu organisent des activités sportives avec ceux de la province voisine du Nord-Kivu.

 

Victor BIGATI