Nord-Kivu : KYSONYA MAHANGO Déogratias fait le bilan des activités à la SAKIMA pour l’année 2020 qui ont été paralysées par la pandémie de covid 19

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Le directeur de la Société Aurifère du Kivu SAKIMA en sigle indique que les activités ne se sont pas déroulées normalement étant donné la présence du covid19 qui a perturbé les activités  jusqu’à ce que leurs partenaires aient eu du mal à intervenir dans ce secteur minier en province du Nord-Kivu.

Ce représentant de la SAKIMA répondait aux questions du magazine La Ponctualité en même temps un média en ligne paraissant à Goma chef-lieu du Nord- Kivu.

S’agissant du déroulement des activités durant l’année 2020, le responsable de la SAKIMA s’est exprimé ainsi : «l’année 2020 n’a pas été bonne, vous vous rappellerez que depuis le mois de mars,  il y a eu confinement  dans  le pays  suite à la covid 19. Toutes les activités ont été presque paralysées, nos partenaires qui sont en Europe, en Asie n’ont pas su travailler normalement, ce qui était un manque à gagner pour la SAKIMA » a dit KYSONYA MAHANGO.

À la question de savoir comment ils sont pointés du doigt en facilitant la fraude d’une manière ou d’une autre, des creuseurs  artisanaux qui amènent des minerais dont ils ne sont pas capables de payer , le directeur de la SAKIMA  a dit ne pas croire à cela , car ils ont des partenaires qui sont des entités de traitement envers lesquelles les coopératives collaborent , aussi les artisanaux fournissent les minerais et ils ont été capables de pouvoir répondre à leurs préoccupations, disons à l’achat des minerais des creuseurs à partir des coopératives.

Répondant à la question liée au fonctionnement illégal en province du Nord-Kivu, le représentant de la SAKIMA reconnait qu’il n y a que la SOMICO qui fonctionne illégalement dans le secteur minier en province car elle n’est pas reconnue détentrice d’un titre quelconque sur le plan juridique.

«Moi je crois que c’est la SOMICO qui croyait être détentrice de titre de SAKIMA, or lors de notre comparution, il n y a aucun titre qu’ils ont présenté et de savoir comment  la hiérarchie a tranché ce problème étant donné que chacune d’elle se dit être détentrice d’un titre, et s’il a été jugé que toutes deux puissent travailler.

«Non c’est la SAKIMA qui travaille toujours parce que c’est elle qui détient le titre de l’exploitation minier au Nord-Kivu. Je peux vous dire que la SOMICO n’a rien comme titre qui a été présenté  lorsque nous étions à la cour d’appel de Goma  ajoute-t-il.

Le directeur de la SAKIMA pense que le protocole d’accord avec le gouvernement congolais peut éradiquer le fraude minière dans ce secteur combien important en République Démocratique du Congo.

«Vous savez qu’à travers le protocole d’accord que nous avons eu avec le gouvernement provincial, de passer à l’industrialisation de nos périmètres, les creuseurs artisanaux  peuvent rester dans nos périmètres miniers pour la sécurité, puisqu’on ne peut pas les jeter du jour au lendemain à l’extérieur pour dire de ne pas exploiter artisanalement mais nous allons vers l’industrialisation  » a-t-il  expliqué.

S’agissant des tueries à Rubaya qui ne font que couler d’encre et de la salive dans ce secteur minier , le directeur de la SAKIMA montre que s’ il y a eu mort d’hommes dans cette partie ,cela ne s’était pas déroulé dans leur périmètre .

«Nous avons des périmètres à Rubaya, vous savez quand même que la police de mines s’y trouve , si les tueries ont été observées, ce n’est pas dans nos périmètres peut être, disons que c’était loin de chez nous bien que la cité de Rubaya  se trouve dans notre périmètre. La population qui est dans cette contrée peut être dans un autre périmètre s’est-il  expliqué.

KYSONYA MAHANGO fini son entretien par un message de vœux a certaines personnalités du pays et de la province du Nord Kivu en commençant par le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI garant de la notion,  au Directeur Général, au gouvernement provincial à la tête NZANZU KASIVITA Carly et tous les agents de la SAKIMA en province du Nord- Kivu.