
RDC : l’ARSP et le Gouvernement lancent la marche vers l’indépendance économique sous le président Félix Tshisekedi

La promesse du Président Félix Tshisekedi, de faire de l’indépendance économique une priorité de son second mandat prend forme. Le Gouvernement vient d’adopter un projet de loi sur le contenu local, porté par l’ARSP, qui vise à mieux encadrer les investissements et à promouvoir les entreprises congolaises.
Cette législation, première du genre dans l’histoire de la République démocratique du Congo, entend réduire la dépendance aux opérateurs étrangers, tout en offrant un cadre plus favorable aux entrepreneurs locaux. L’objectif est clair : redonner au secteur privé congolais les moyens de jouer un rôle central dans le développement national.
Coordonné par le ministère de l’Industrie à travers Louis Watum Kabamba, le projet a bénéficié de l’appui d’experts nationaux et internationaux. Des représentants venus des États-Unis, du Canada, de Belgique, du Nigéria, de Guinée et de la CEDEAO ont travaillé avec les institutions congolaises pour peaufiner un texte robuste et adapté aux réalités économiques locales.
Parmi les points saillants du texte :
* La clarification des concepts clés liés à la sous-traitance,
* La reconnaissance officielle du rôle de l’ARSP comme autorité de régulation,
* L’éligibilité des entreprises locales à la sous-traitance,
* La révision de la loi de 2017 pour mieux aligner les règles aux priorités nationales.
Ce nouveau cadre juridique, qui intègre aussi des amendements à la Loi n°17-001 sur la sous-traitance, a été discuté lors du dernier conseil des ministres, en marge de la 46e session du Conseil des ministres de la Zone Afrique du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale.
La philosophie du texte repose sur deux piliers : impliquer davantage les Congolais dans l’économie nationale, et consolider la souveraineté économique du pays. Une volonté politique clairement affichée par le président Tshisekedi, qui souhaite faire du contenu local un levier de croissance et de justice économique.
« Ce texte, c’est la colonne vertébrale d’un Congo qui croit en ses propres forces. Désormais, les entrepreneurs locaux auront voix au chapitre », a résumé un proche du dossier.
Victor Bigati