Massacre des Hutu en Ituri, le député national AYOBANGIRA SAFARI réagit

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Massacre des Hutu en Ituri
Le député national AYOBANGIRA SAFARI accuse La communauté nationale et internationale assiste actuellement inerte et impuissante face à ce qu’on peut dorénavant qualifier de pogroms, les massacres de la population HUTU vivant en ITURI.
Depuis quelques années dans cette partie du territoire national, il se développe un discours xénophobe indexant les membres de cette communauté dans la responsabilité des violences crapuleuses qui sévissent dans cette région. Des accusations gratuites qui s’amplifient ces derniers mois par des attaques ciblées visant les populations Banyabwisha. Face à cette situation alarmante, l’honorable Ayobangira Safari monte sur ses grands chevaux pour dénoncer et condamner ces tueries qui, selon lui, sont les conséquences directes des déclarations qu’il juge discriminatoires du gouvernement qui, à son avis, a endossé les thèses extrémistes visant la population du Nord Kivu établie.
Cette stigmatisation doit cesser si FATSHI veut réellement pacifier l’est, a indiqué le député National Ayobangira Safari. La situation en Ituri devient dramatique à tel point que même les bébés sont victimes de ces tueries. Il est grand temps que la communauté nationale et internationale intervienne pour mettre fin à cette tragédie qui, s’y on n’y prend garde peut avoir des conséquences plus néfastes dans cette région déjà meurtrie pendant plusieurs années par les violences récurrentes et les massacres à répétition.
Suite à la discrimination et à la Stigmatisation dont se sent victime la population Hutu vivant dans la province de l’Ituri, le député National Ayobangira Safari a jugé bon de transmettre la question écrite envers le premier ministre Sama Kyenge. Le député national n’a pas apprécié le compte rendu du conseil des ministres du 11 juin dernier. Il voudrait voir le gouvernement jouer son rôle de garant du respect des lois de la république, notamment la constitution en ses articles 12 et 30 qui consacre l’égalité de tous les citoyens. Et à la force publique de jouer pleinement sa mission de protection de personnes et de leurs biens, la cohésion et l’unité nationale passe notamment par la cohabitation pacifique des communautés, la tolérance et la concorde. Toute forme de discrimination devrait être bannie car tout congolais a le droit d’habiter sur toute partie du territoire national et ne doit pas être pris comme un étranger dans son propre pays.
C’est dans ce sens que le député Ayobangira Safari saisit le bureau de l’assemblée nationale pour transmettre sa question écrite dont le destinataire est le premier ministre, Chef du gouvernement.
La rédaction