Guy LOANDO MBOYO promet une solution durable quant à la relocalisation des sinistrés du volcan Nyiragongo

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Le ministre d’état en charge de l’aménagement du territoire Guy LOANDO dit faire partie de la délégation du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI pour la recherche d’une solution aux victimes de l’éruption volcanique de Nyiragongo du 22 mai dernier.

« Là nous sommes dans la phase mise en œuvre de la relocalisation de nos compatriotes, visite des sites réels avec tous les services concernés, que ça soit le gouvernement militaire, l’OVG, les affaires foncières, voir le statut, que ça soit juridique, technique, des espaces où on va placer nos compatriotes soit de façon provisoire et de façon définitive. Comme je dis il y a deux aspects, l’aspect d’installer provisoirement les personnes qui jusque-là étaient dans des écoles. Vous savez les salles de classe de nos enfants sont occupées par des sinistrés. Ils doivent les libérer puisque les enfants doivent reprendre les cours jusqu’à la clôture de l’année scolaire. Ces gens-là, il faut les amener quelque part. Il y a d autres sinistrés qui sont dans des sites. Vous le savez il y a plusieurs axes où il y a eu départ des sinistrés, donc il faut gérer la situation provisoire. Deux ou trois mois, il faut la solution définitive comme le Chef de l’État nous a très clairement instruit parce qu’il ne voudrait pas que dans le futur, l’on puisse encore vivre ce phénomène.

Des maisons calcinées où la population vit à côté de volcan, des décisions doivent être prises, on dialogue avec la communauté, très important et puis avec la protection civile insiste-t-il.

Pour cette question, le ministre d’état évoque deux options notamment l’option provisoire et l’option définitive : « c’est à dire toutes ces populations vont aller où dans les jours à venir. Évidemment comme vous le savez, les problématiques des logements sociaux. C’est quelque chose qui tient à cœur le Chef de l’État, nous sommes dans cette option-là.  Les travaux vont être exécutés par les génies militaires. Vous savez nous sommes dans un état de siège, l’administration est militaire pour que les travaux démarrent comme l’a instruit le Chef de l’État. On comprend que la phase provisoire, quand est ce que ces victimes seront installés dans le site définitif

Pour Guy LOANDO MBOYO l’on est plus à l’étape des études. Le site a été bien identifié en terme de mouvement sismique : « je suis venu voir là ou ces travaux vont être exécutés. Le début des travaux c’est très bientôt, vous avez suivi le Chef de l’État à la population. Il a lui-même signalé les débuts des travaux. C’est très bientôt, c’est pour cela que nous sommes avec les génies militaires, qui vont exécuter les travaux » insiste t- il.

À la question de savoir comment les conflits surtout que l’éruption volcanique de 2002 a été à la base de quelques ces derniers, le ministre d’état rassure : « la gestion de l’éruption volcanique est assez complexe, nous tirons les leçons du passé. Dans ces leçons, il y a effectivement cette problématique des conflits fonciers que nous aimerions éviter en amont, la problématique des maisons calcinées. Le Chef de l’État y tient, il ne veut pas que dans le futur il y ait ce phénomène, autant des conflits fonciers que des maisons calcinées.

Pendant que nous sommes en train d’analyser où replacer cette population, il y a d’autres que nous essayons d’intégrer dans un dialogue qui est initié avec la protection civile, avec le gouvernement militaire du Nord-Kivu pour avoir une solution globale et globalisante.   C’est comme ça que je suis revenu pour avoir maintenant une approche assez globale de la situation, de la complexité de la situation. Comme vous le savez, le domaine foncier est compliqué ici au Nord-Kivu. Il n’y a presque des domaines fonciers publics de l’état qui ont été pris en terme des domaines fonciers privés. Comment anticiper les problèmes fonciers qui pourront se poser ci et là. Nous prévoyons que les leçons de 2002 nous servent de base pour aller vers une solution durable, qui va vraiment apaiser les esprits pour qu’il n’y ait plus des problèmes communautaires après que les larves aient coulé. Des problèmes plus graves que la chaleur de Nyamulagira et de Nyiragongo conclu-t-il.

Victor BIGATI