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Ce qu’il faut savoir de l’origine de la journée du 8 mars.
Le 8 mars 1857,129 ouvrières d’une usine de textile sont assassinées par leur patron .Elles faisaient grève pour obtenir un meilleur salaire et raccourcir les heures de travail. En 1910 la journée internationale de femmes a été créée à leur mémoire.
Au cours d’une interview accordée au magazine la Ponctualité madame TUMUHUSABIMANA agent à l’ISC / Goma affirme que la femme possède tous les atouts pour assumer les postes de responsabilité au même pied d’égalité que l’homme malheureusement elle se voit discriminée raison pour laquelle elle demande au nouveau gouvernement congolais de respecter le genre en fonction de 30 pour cent de la représentativité sachant également que la femme a ses droits ainsi que ses devoirs.
«C’est tout simplement parce que les femmes sont discriminées, il y a des femmes chefs des bureaux, chefs des divisions, il y a des femmes chefs des travaux, il y a des femmes professeurs qui sont en mesure d’assumer certaines fonctions académiques, administratives en tout cas la femme est toujours discriminée par rapport à la distribution des postes » a dit TUMUSAHABIMANA RUHIGIRA Véronique.
Pour cette dame la journée internationale du 8 mars a été décrétée depuis longtemps mais on ne voit pas de l’impact concrètement.
«Par rapport aux attentes, nous ne souhaitons pas que la journée demeure une théorie, on n’aimerait qu’à un certain moment, on passe à la pratique, par exemple dans la formation du gouvernement on souhaiterait que la femme soit représentée à 30 pour cent, au niveau du ministère par exemple pour la formation du gouvernement qui va bientôt être proclamé, » et d’affirmer que c’est la raison pour laquelle elles sont entrain de lutter pour que le gouvernement sache que la femme a ses droits et ses devoirs.
Elle souligne que la femme ne se néglige pas, elle combat toujours à l’exemple de la période de covid 19 où la femme avait résisté à maintenir son foyer malgré l’arrêt de toutes les activités et qu’elle a tenu jusqu’au bout.
Pour le DG de l’ISC le Professeur Docteur Joseph KITAGANYA, les femmes ne doivent pas se limiter aux postes tels que les finances, la comptabilité, l’assistanat, réception et autres, mais à d’autres postes tels que chefs des travaux avant de conclure qu’à l’ISC il n y a qu’une seule femme chef des travaux. Il appelle ces dernières à fournir beaucoup d’efforts pour accéder aux postes de prise des décisions.
La Rédaction
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