21 novembre 2024

La Ponctualité

Informer pour Développer

Goma : Le Vice-Ministre de l’intérieur Jean Baptiste Ndeze Rekaturebe vient régulariser des statuts des autorités coutumières et pas chasser qui que ce soit

Views: 48

La régularisation des statuts des Chefs coutumiers au travers un arrêté national.

C’est l’objectif principal d’une mission de travail effectuée par le Vice-Ministre de l’intérieur et affaires coutumières, Jean Baptiste Ndeze en séjour à Goma Chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Devant les micros et les caméras, il dit qu’il n’est pas venu dans la ville de Goma pour chasser le Mwami Lebon Bakungu de sa chaise d’intronisation. Son dossier étant clair.

« Nous sommes là pour présenter nos civilités au Gouverneur Militaire de Province. Lui expliquer la raison valable de notre séjour ici dans sa juridiction, la ville de Goma. Une ville qui a un caractère purement instructif et coutumier » dit-il.

Il poursuit qu’il reste à Goma jusqu’au jeudi, pour retourner à Kinshasa où il prendra part au conseil des Ministres le vendredi.

« Mon équipe devra rester à Goma jusqu’au samedi, pour s’envoler à Isiro où je vais la rejoindre le dimanche, pour mener le même travail débuté à Goma, sur la régularisation des statuts des Chefs coutumiers au travers d’un arrêté national » précise-t-il.

Le Vice-Ministre de l’intérieur Jean Baptiste Ndeze Rekaturebe insiste bien qu’ils sont là pour analyser ce dossier. Traiter tous les dossiers non conflictuels et conflictuels, qui doivent passer au travers la cellule consultative de règlement des conflits coutumiers.

S’agissant de l’affaire Lebon Bakungu et ses adversaires, Jean Baptiste Ndeze ne vient pas faire la magie quant à ce.

« Les rumeurs sont là pour être véhiculées, mais nous, nous sommes ici, pour donner la réalité des faits. Le Chef de l’Etat à une vision. Le programme d’action gouvernemental parle de l’aspect sécuritaire, de la régularisation des statuts des autorités coutumières » précise le Vice-Ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Ndeze.

Reconnaissant l’intronisation du Mwami Lebon, il ne voit pas l’importance de remuer les choses qui ont été clôturées.

Toutefois, il continue à recevoir les courriers de certains antagonistes, car son travail est de les écouter et les répondre par rapport aux arguments qu’ils pourront avancer, ce qui doit être fait comme loi et règle dans tout cela.

Victor BIGATI