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Le Gouverneur Militaire de l’Ituri, le Lieutenant Général Luboya N’Kashama Johnny dit attendre une réponse effective de la part des éléments qui venaient de sortir du centre d’instruction. Mettre hors d’état de nuire cet ennemi qui est dans les environs, sur les territoires et dans la province de l’Ituri.
Le numéro un de l’Ituri réagissait devant la presse après la formation de certains éléments instruits par la Monusco, mais aussi par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
« C’est une grande joie pour moi, parce qu’aujourd’hui tous ces hommes sont formés. C’est pour qu’ils s’adaptent au terrain. Vous savez, quand un élément sort du centre d’instruction, il a une information en général, une formation en général. Mais quand il arrive sur le terrain, il faut lui préparer à affronter le terrain avec tous les aléas. S’il s’est agi d’une instruction, d’une mise en condition opérationnelle. Vous savez que nous avons des très bons éléments. Parce que la dernière fois nous avions formé les forces spéciales. Aujourd’hui, ce sont les forces d’ouverture à qui on a appris d’abord les techniques de combat, aussi avec les règles de comportement, parce qu’ils vont évaluer là où il y a des déplacés, là où il y a des réfugiés. Et après les règles de comportement ils ont aussi appris les règles d’engagement. Surtout que nous sommes dans une guerre asymétrique. Donc, je suis l’homme le plus heureux, parce que cela montre que nous collaborons très bien avec la Monusco. Vous voyez le Chef de bureau qui est là, le commandant qui était dédié à encadrer ces enfants, ces jeunes gens ici. » dit le Gouverneur Militaire, le Lieutenant Général Luboya N’Kashama Johnny.
Quant aux effectifs sur l’ensemble de la province de l’Ituri, le numéro un de cette province précise que les effectifs vont s’augmenter au fur et à mesure : « Quand on parle des effectifs, ce sont des effectifs illimités. On va en avoir. Je suis sûr que nous aurons ces effectifs illimités là » explique le Lieutenant Général Luboya N’Kashama.
« Pour lui, il s’agit ici d’une formation continue trois ans durant. « Nous avons eu un régiment je pense avant, nous avons eu deux fois aussi les forces spéciales. Nous allons former en permanence » précise-t-il.
S’agissant des défis, le numéro un de l’Ituri revient qu’ils sont devant une guerre asymétrique, et que ce n’est pas facile parce qu’ils sont en face de la population. Différente d’une guerre normale où l’on a l’ennemi devant, on sait qui il est ; on sait réellement l’identifier, on sait comment il agit. « Mais pas d’ennemis. Ce sont les Ituriens qui sont dans la population. Voilà un problème » regrette-t-il.
C’est ainsi qu’il adresse un message aux groupes armés, de ne pas continuer à tuer et violer leurs frères et sœurs. Ce qui n’est pas normal, car cela leur a déjà été répété plus de 3 ans.
La rédaction
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