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La vie a repris normalement dans certains groupements et villages de la province de l’Ituri. C’est le cas par exemple du village Sezabo, chefferie des Andisuma, groupement Chini ya kilima. La population vaque bel et bien à ses activités champêtres. Il y fait beau vivre, la sécurité y est totale. À part les animaux sauvages qui ravagent les cultures, il n’y a aucun autre souci dans cette partie de l’Ituri. Écoles et autres activités ont repris normalement, selon des témoignages de nombreux habitants. « Nous allons aux champs sans problème. Sauf que les animaux ravagent nos cultures. Que le gouvernement ne nous laisse pas, comme il y a la paix. Si ça continue ainsi, il n’y a plus de la guerre » déclare cet habitant de SEZABO. Pour d’autres, ce sont des messages de remerciement à l’endroit de l’administration militaire, à la tête, le Lieutenant général LUBOYA N’KASHAMA Johnny. « En tout cas, nous remercions les autorités militaires ainsi que civiles, pour des efforts qu’elles ne cessent de fournir, afin que nous regagnions Chini ya kilima. À part des animaux dévastateurs de nos cultures, étant donné que nous sommes de part et d’autres entourés par des forêts, rien d’autre ne nous inquiète. Les autorités pourront avoir aussi un œil regardant quant à ce » déclare cet autre habitant.Certains notables de l’Ituri ne laissent pas passer inaperçue cette situation. Ils demandent aux chasseurs de la place, de jouer leur rôle pour mettre hors d’état de nuire ces animaux, qui également sont à la base de l’insécurité alimentaire dans ce coin de l’Ituri.C’est le cas de l’acteur politique de l’opposition Luc MALEMBE : « Après 22 ans d’abandon, les animaux sauvages sont devenus très nombreux ici. J’ai une bonne nouvelle à lancer aux chasseurs de la province ; venez chasser ici. Il y a du gibier, il y a des sangliers, des singes et autres. Ces animaux viennent ravager les champs des villageois. Il n’y a pas de la guerre ici, la sécurité y est totale. Je suis sur place » insiste le notable de l’Ituri Luc MALEMBE.Il appelle ceux qui trainent les pas, de venir faire la paix avec leurs frères et sœurs qui sont sur place, ne trouvant pas la nécessité d’avoir un militaire sur le lieu. « il n’y a pas même nécessité d’avoir un militaire. La population elle-même s’est donnée la sécurité. On croyait en quittant Bunia trouver des miliciens FPIC, ici Chini ya kilima, fort heureusement il n’y en a pas.Pour certains élus d’Irumu, la paix est une affaire de tous, avant d’appeler les humanitaires à jouer leurs rôles dans cette partie de l’Ituri.« Nous demandons à cette population, de continuer davantage à faire la paix. Ceux qui veulent investir dans le groupement Chini ya kilima sont les bienvenus. Nous sommes là, il n’y a rien à craindre. Nous n’avons eu aucun obstacle en route. Nous appelons même les gens qui veulent investir, de venir ici. Les humanitaires doivent aider l’aire de santé de Sezabo. C’est une population retournée. Elle a des difficultés même de payer des soins de santé. Cette reprise des activités, c’est grâce de l’administration militaire dirigée par le Lieutenant Général LUBOYA N’KASHAMA Johnny. J’invite les autres belligérants à emboîter les pas, pour faire la paix » insiste-t-il. Victor BIGATI
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