Ituri : Violation de l’espace aérien Congolais par un drone militaire Ougandais

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Un drone militaire Ougandais s’est écrasé sur le sol congolais. Ne sachant pas le but de cet aéronef sans pilote avec le drapeau de sillonner la colline Rina en secteur de Walendu Tatsi dans le territoire de Djugu en Ituri. Nous sommes au Nord-Est de la RDC.

Pour le porte-parole des opérations militaires en Ituri, le Lieutenant Jules Ngongo, les débris de cet aéronef ont été récupérés « Nous sommes en train d’analyser, d’enquêter et savoir pourquoi ce drone a pu violer l’espace aérien congolais en Province de l’Ituri » déclare le Lieutenant Jules Ngongo. L’administration militaire de se demander s’il ne s’agit de l’espionnage des alliés du M23 pour déstabiliser l’Ituri, à partir de l’Ouganda. Et, surtout qu’il n’y a pas longtemps depuis que les positions FARDC ont été attaquées.

« Il y a une semaine, nos positions ont été attaquées simultanément par le groupe armé zaïre. Vous le savez bien que les leaders qui commandent ce mouvement sont en Ouganda. Tout de suite un appareil militaire survole l’espace congolais, ça peut nous interpeller » dit le porte-parole du Gouvernement militaire. Selon lui, s’agit-il de la mutualisation des forces dans la zone des opérations conjointes, entre les FARDC et l’armée Ougandaise contre les rebelles ADF. Et d’ajouter que si c’était dans le cadre de la mutualisation des forces, ils devraient être informés de mouvement. Et qu’il y a lieu de penser sur ce qui se passe du coté Kasenyi et Tchomia toujours dans la Province de l’Ituri.

Vous vous souviendrez qu’en date du 7 Août 2024, le numéro un de l’Ituri, le Lieutenant Général LUBOYA N’KASHAMA Johnny a fait une alerte sur une probable planification d’infiltration. Comme quoi des rebelles provenant de l’Ouganda avaient l’intention de déstabiliser Ituri, de mèche avec le groupe d’autodéfense zaïre, qui a sa base au littoral du lac Albert.

À en croire aussi le dernier rapport des experts de l’ONU, qui confirme le soutien de l’Ouganda au M23.

De sa part l’Ouganda rejette cette accusation.

Victor BIGATI