Nord-Kivu: Le Centre Provincial de Transfusion Sanguine parle de son bilan 2020 perturbé par le covid 19

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Le Centre provincial de la Transfusion Sanguine dit avoir réalisé quelques activités au cours de l’année 2020 , sous l’appui financier de ses partenaires malgré la présence de la covid 19 qui a frappé la planète et la République  démocratique du Congo en particulier.

« Durant l’année 2020, nous avons été frappés comme toutes les institutions, comme toute la population par covid 19, ce qui ne nous a pas facilité la tâche, notre mission d’élargir la couverture au niveau des zones de santé de province, néanmoins nous avons eu quelques partenaires, et nous les remercions beaucoup pour le travail abattu. » a-t-il dit.

À la question de savoir ce qu’il compte faire durant cette année 2021 : «  nous espérons que l’année 2021 sera meilleure par rapport à l’année 2020 , mais tel que je l’ai dit , nous avons encore beaucoup des trajectoires à parcourir en ce qui concerne notre travail , surtout que comme vous le savez nous avons des difficultés de fonctionnement, bien sûr que nous avons eu autant des partenaires qui étaient ponctuels, mais comme vous le savez  la production  sans appui est une grande difficulté , une énorme  difficulté pour arriver à notre mission.  À la question de savoir  comment ils arrivent à s’en sortir dans le fin fond de la province, il revient :  « nous avons eu des partenaires , certains partenaires notamment une coopération avec MSF qui nous a  tendu la main et il continue à nous tendre la main surtout en ce qui concerne l’accessibilité dans des zones très lointaines , entre autre Walikale qui est très loin et d’autres zones  du grand nord.

S’agissant de la route qui n’est pas très praticable et comment le sang parvient dans des coins et recoins de la province du Nord Kivu, madame Merveille RUBAKARE a dit que ce sont les mêmes partenaires qui leur facilitent les tâches, par exemple pour Walikale qui nécessite un vol et le MSF les aide pour ça .

Ce que le CPTS demande au gouvernement congolais et même à ses partenaires

Docteur Merveille Rubakare demande aux autres partenaires d’emboiter les pas, tout en remerciant ceux-là qui se sont donnés pour continuer à sauver les vies humaines en province du Nord Kivu.

«En tout c’est un cri d’appel  à tous les autres partenaires, ce qui étaient là nous les remercions et ceux qui ne sont pas là, nous les appelons de venir nous aider,  le besoin demeure encore dans notre population et on en finira jamais de le dire. »a-t-elle poursuivi.

Voulant savoir si pour d’autres années les gens venaient nombreux pour donner du sang  autrement dit comment contribuaient ils pour le don du sang, Docteur Merveille s’est exprimée ainsi :

«Je  dirai que les donneurs se sont énormément mobilisés, avec covid 19 c’était difficile, mais ils seront mobilisés, il y avait de l’altruisme et nous les remercions tellement et ceux qui n’ont jamais emboité les pas, nous les appelons à faire de même, et ceux qui donnaient  l’année 2020 d’être de plus en plus dynamiques de rentrer encore. » A-t-elle expliqué.

S’agissant de l’âge ou la population a plus contribué au don du sang, cette professionnelle de la santé a fait savoir que la population jeune a  plus contribué  surtout celle dont l’âge varie entre dix-huit et trente ans.

«Oui, beaucoup est la population jeune dont l’âge varie entre dix-huit et trente et un ans ils sont de plus en plus nombreux mais la limite pour donner le sang  c’est à partir de dix-huit ans jusqu’à la fin de notre vie, nous dévons donner le sang mais cette population de dix-huit à trente et un ans est plus présente, c’est puisque on les côtoie à l’école et dans les milieux universitaires  c’est ce qui explique cela », a dit Docteur Merveille.

Quand il arrive que quelqu’un est venu donner du sang et que vous trouvez qu’il est malade, est ce que vous lui prodiguez des conseils ou pas ?

S’agissant des donneurs bénévoles du sang qui tombent malades, Docteur Merveille a fait savoir qu’elle ne peut pas laisser tomber leurs donneurs même s’ils ont des difficultés par rapport au fonctionnement, elle poursuit qu’un donneur qui se sent malade peut venir pour des conseils et qu’ils sont à leur écoute et à leurs côté. Et d’ajouter qu’ils disposent même des numéros de contact de leurs donneurs bénévoles du sang  et ils les atteignent facilement  pour telle ou telle autres communications.

«Oui, d’ailleurs pour s’en sortir durant cette année 2020, on ne faisait pas assez des collectes mobiles, on était obligé d’appeler les donneurs au téléphone, c’est ainsi qu’on travaille jusqu’à maintenant dans des difficultés de confinement a-t-elle expliqué.

Pour Docteur Merveille les donneurs du sang ont l’obligation et c’est de leur droit  de recevoir leurs résultats et d’être orientés là où ils peuvent recevoir des soins appropriés ou avoir un diagnostic plus approfondi.

Elle en profite pour adresser un message de vœux à tous leurs partenaires, toutes les personnes de bonne volonté qui sont venues et qui continuent à venir donner le sang pour sauver les vies humaines, et pour d’autres personnes de bonne volonté  de  faire de même.